Ce texte est un exercice de style. Il est le fruit de plusieurs moments de réflexion et devait être proposé, via les réseaux sociaux, au président du CSP, pour proposer un éclairage sur ce que pouvait apporter une inclusion forte des langues anciennes dans les programmes à venir. Toutes les propositions que j'y fais ne me conviennent pas forcément, mais je fais en sorte, en gardant une spécificité disciplinaire, d'aller vers le travail entrepris par Michel Lussault et le CSP. Les annonces d'aujourd'hui, dont, je pense, nous avons pour le moment peu de chances de comprendre et anticiper l'impact (en bonne ou en mauvaise part), me font publier ce texte maintenant.
Bonne lecture.
Le
constat et les contraintes:
La
crise de l'enseignement des langues anciennes dans le secondaire est
due à de multiples facteurs, déjà largement analysés par ailleurs
(sur le site de Philippe Cibois, dans le récent rapport de l'IG...),
sur lesquels je ne m'étendrai pas. Précisons simplement quelques
points:
*
Cette crise doit être relativisée, puisque, après avoir connu une
certaine baisse, les effectifs de latinistes au collège sont stables
depuis 2012, tandis que ceux des hellénistes remontent légèrement.
Du fait de la massification de l'enseignement, né de la réforme
Haby et du collège unique, on n'a jamais autant étudié le latin en
France que maintenant!
*
Le gros problème rencontré par les langues anciennes dans le
secondaire est celui de la transition collège / lycée;
*
La crise ne concerne pas les effectifs d'élèves, mais ceux des
enseignants, qui ne sont plus assez nombreux actuellement pour faire
face à la demande des familles, toujours aussi forte;
*
Jamais l'Antiquité (et les récents Etats Généraux de l'Antiquité
n'ont pas manqué de le rappeler) n'a été aussi présente dans
l'environnement des élèves, que ce soit par la publicité, la
littérature jeunesse ou l'industrie du divertissement (jeux vidéos,
cinéma...). De plus, sa connaissance se diffuse et se démocratise
dans le grand public, notamment par le biais de l'histoire et
l'archéologie, disciplines qui ont les faveurs des médias. Le
ramdam (ou buzz, pour les anglophiles) autour des découvertes
d'Amphipolis, ou plus récemment encore de Lavau, est venu le
rappeler.
Or,
l'institution a récemment décidé de rejeter les langues anciennes
et les sciences de l'antiquité en les excluant du socle commun de
connaissances et compétences. C'est-à-dire que cette discipline
risque de disparaître dans l'enseignement secondaire, et précisément
là où elle touche le plus d'élèves, à savoir au collège. On
considère que cette étude approfondie de l'Antiquité, et notamment
des langues dont nous avons le plus de textes, n'a pas à faire
partie du tronc commun proposé à tous les élèves lors de leur
scolarité obligatoire. Ce choix tient peut-être au statut d'option,
déjà ancien, de l'enseignement des langues anciennes, à de
vieilles rancoeurs idéologiques (le latin, ancienne discipline reine
du lycée pré-Haby) et à des choix budgétaires, au mépris de
l'intérêt bien réel des familles et des élèves, ainsi que de
tout ce que peuvent apporter ces disciplines à la formation
intellectuelle de ces derniers. Je ne me lancerai pas dans une
défense et illustration des langues anciennes: on trouve ce genre de
tribunes un peu partout, même sous la plume de certains chroniqueurs
médiatiques (Christophe Ono-Dit-Biot, par exemple, qui a écrit
aussi quelques bons textes sur la notion d'érudition).
Nous
sommes donc dans une situation extrêmement paradoxale: à l'heure où
jamais autant d'élèves n'ont fait de latin, où jamais l'injonction
de maîtrise de la langue française ne s'est faite si pressante, où
jamais l'intérêt du grand public pour l'Antiquité n'a été aussi
fort, et
où l'industrie culturelle dans son ensemble est le troisième
employeur en Europe (source:
http://www.lesechos.fr/01/12/2014/LesEchos/21825-096-ECH_l-industrie-culturelle—troisieme-employeur-europeen.htm),
on choisit d'exclure l'Antiquité du tronc commun.
Mais
l'enseignement des langues anciennes n'est pas exempt de reproches et
doit faire l'inventaire des décisions et des pratiques qui ont
conduit à cette situation. Il doit aussi changer d'optique dans la
construction de ses programmes pour les rendre clairs, progressifs,
pour permettre une meilleure transition entre le collège et le
lycée. De plus, le principe du socle commun de connaissances,
compétences et culture en cinq domaines ayant été décidé pour le
collège, il s'agit maintenant de voir comment il peut s'intégrer au
mieux à celui-ci.
En
observant les intitulés des domaines, il est assez évident de voir
ce que les langues anciennes peuvent apporter aux domaines n°1 (les
langages pour penser et communiquer), n°4 (l'observation et la
compréhension du monde) et n°5 (les représentations du monde et
l'activité humaine).
A
titre personnel, j'ai quelques réticences face à l'expression "la
formation de l'homme et du citoyen", mais un travail sur
l'Antiquité peut naturellement donner des perspectives et de
l'épaisseur (pour reprendre une expression de Florence Dupont) à
cette notion de citoyenneté.
Quant
au domaine "apprendre à apprendre", de type méta-cognitif
et reposant sur la notion très contestée de "compétence
transversale" (voir Baillargeon ou tout récemment Olivier
Rey[1]), les langues anciennes peuvent apporter leur pierre à
l'édifice de par les connaissances linguistiques et culturelles
qu'elles ont vocation à transmettre aux élèves.
De
manière générale - et je tombe un peu dans la défense et
illustration des langues anciennes dont je parlais plus haut – les
langues anciennes ont un intérêt pour les élèves de par les
outils conceptuels (grammaticaux et historiques) et l'angle de vue
particulier sur les savoirs qu'elles apportent.
Je
me permets, pour enfoncer le clou, de me placer sous l'illustre
patronage des Thèses de Besançon (2) :" L’étude
des langues anciennes doit trouver place dans un projet culturel
global inspiré par un humanisme scientifique, afin de préparer les
hommes de notre temps à résoudre d’une façon réaliste et
généreuse les questions qui se posent à eux, et à vivre dans le
respect de toutes les professions, de toutes les opinions et de
toutes les cultures."
Pour
conclure, rappelons le truisme suivant: tout travail sérieux sur
l'Antiquité ne peut se faire sans une fréquentation personnelle des
sources, et donc en priorité des textes. Là encore, je me place
dans la perspective des conclusions des Thèses de Besançon: "Un
renouvellement des études classiques ne peut servir de prétexte au
démantèlement des études ou au laxisme linguistique." Pour le
dire plus clairement: on ne peut se passer d'un apprentissage des
langues latines et grecques si l'on veut travailler sur l'Antiquité,
sur ses écarts, ses permanences, ses réécritures et sa présence
dans le monde d'aujourd'hui. Le Socle ne peut-il pas être vu comme
l'occasion d'ouvrir à tous les élèves une perspective de travail
sur ces sujets?
C'est
donc sur les textes, sur les programmes et leur progressivité qu'il
convient d'agir pour créer un parcours cohérent et progressif, au
collège, au lycée et de l'un à l'autre.
Propositions
pour le collège
Les
programmes actuels du collège, s'ils sont satisfaisants sur le plan
intellectuel pour un spécialiste des langues anciennes (Une période
historique par année, programme linguistique complet en morphologie
ET en syntaxe, auteurs du "canon"), ne paraissent adaptés
ni aux horaires – quand ils sont respectés... - ni aux
connaissances grammaticales préalables des élèves.
Cela
tient, à mon sens, à plusieurs facteurs:
a)
le parti-pris théorique pour le texte authentique, parti-pris
critiqué à mots couverts dans le récent rapport de l'IGEN,
b)
la dévalorisation de l'exercice et de l'entraînement, vus comme une
négation de l'intelligence,
c)
la volonté de justifier l'importance de la discipline pour des
raisons externes, et donc d'ouvrir son champ d'étude aux sciences de
l'Antiquité.
Nous
nous retrouvons donc face à des programmes obèses, encyclopédiques,
mais finalement incomplets puisque plusieurs entrées sont laissées
à la discrétion de l'enseignant, ce qui fait que certains points
jugés importants du programme peuvent ne pas être traités.
Cependant,
les programmes de 2009 recèlent aussi quelques précieux avantages
et enseignements: marge de liberté laissée à l'enseignant,
accompagnements de programme très bien faits proposant une liste
relativement étendue de textes variés, insistance sur l'acquisition
du vocabulaire.
Pour
ce qui est du latin, je propose donc, au collège, de se concentrer
sur l'acquisition de la morphologie, du vocabulaire, et quelques
faits de syntaxe parmi les plus fréquents (construction des
subordonnées avec cum et ut, infinitives, ablatif
absolu), afin de permettre aux élèves de traduire seul un texte
simple ou une inscription un peu longue en fin de troisième.
J'insiste particulièrement sur cette question de l'apprentissage du
vocabulaire, qui doit permettre à l'élève d'acquérir peu à peu
une autonomie dans la lecture des textes propice à maintenir son
intérêt pour ceux-ci. En clair, une progression raisonnée de
l'apprentissage du vocabulaire doit permettre la progression dans la
lecture des textes ainsi qu'un travail sur les étymologies jugées
les plus signifiantes par l'enseignant.
Je
propose de revenir à l'utilisation de textes adaptés d'auteurs ou
écrits par le professeur pour les premiers apprentissages. Une
attention particulière devra être portée par le professeur à la
progressivité de l'enseignement de la langue, à sa rapidité,
notamment dans les premiers temps du cours, pour que les élèves
arrivent rapidement à lire de petits textes simples seuls, sans trop
d'apparat de notes, de vocabulaire ou de béquilles professorales, et
au réinvestissement des connaissances antérieures (vocabulaire et
flexions) pour faciliter la mémorisation.
Je
propose de choisir les textes d'auteurs dans l'ensemble de la
latinité, et pas seulement dans le canon du premier siècle avant
premier siècle après J.-C. Cette dernière évolution est
franchement amorcée dans les accompagnements de programme de 2009,
peut-être moins dans les manuels proposés aux enseignants. Elle
sera difficile car elle réclamera de la part des enseignants en
place et des services du ministère un gros travail de préparation
et de recherche de ces textes, de ces trésors méconnus de la
latinité. Cette idée entend répondre à deux objectifs: travailler
sur des textes plus faciles pour les élèves, et répondre à un
travail sur des textes plus locaux. Je reviendrai sur ce point
ultérieurement.
Les
thèmes abordés ne devraient pas seulement être liés à l'histoire
de l'Empire romain, sa constitution et sa chute, comme le font les
programmes actuels, mais plutôt une mise en perspective du rôle de
cet Empire dans notre vision du monde et dans la construction de
notre culture. Cela implique aussi de constituer un réseau de
connaissances préalables solide en histoire (périodes, dates) et
géographie (l'espace méditerranéen antique)
Peut-être
faudrait-il moins insister sur des points purement civilisationnels
(plan de la maison, loisirs...) pour partir à chaque fois du présent
et voir comment, sous le présent, se trouve, par ressemblance ou
différence, l'Antiquité, et comment elle a été réutilisée et
réinterprétée à diverses époques historiques. Il s'agirait donc,
pour l'enseignant, d'expliciter clairement le réseau de lectures et
relectures qui amène un concept antique à sa prise en compte par
les modernes.
Prudemment,
je propose l'exemple du concept de guerre, de guerre juste, de guerre
sainte, défini d'abord par les Romains pour justifier leur entrée
dans les conflits, interrogé ensuite par Cicéron, puis par les
auteurs chrétiens, de Saint-Augustin à Ignace de Loyola, et que
l'on voit poindre encore dans le discours politique et médiatique
sur les conflits actuels. La notion de citoyen, de citoyenneté peut
aussi être travaillée dans cette optique, en différenciant la
Grèce, Rome et vocation universelle (enfin, cette idée est à
nuancer) de la citoyenneté de 1789, tout en la distinguant de la
notion de "sujet".
De
même, le travail sur les grands hommes de l'Antiquité (César,
Hannibal, Auguste...) devrait se faire à partir de comment ils sont
vus aujourd'hui et de comment leur figure a été utilisée au fil
des temps pour justifier une politique, pour aboutir à des textes
anciens dits patrimoniaux, permettant de comprendre des références
fréquentes dans la littérature ou la presse.
A
chaque fois, ce travail, long et patient, requiert de mettre en place
les connaissances préalables qui permettront aux élèves de
comprendre au mieux le contenu du travail et la démarche.
Un
autre point important serait, il me semble, de travailler le latin en
lien avec l'environnement immédiat des élèves. Travailler
l'inscription dans l'église voisine, la chronique médiévale
parlant du village ou de la ville, du grand homme local, pour montrer
que le latin a été une langue de communication présente partout.
Ce travail peut se faire en collaboration avec les services
d'archives municipaux ou départementaux, ainsi qu'avec les musées
ou les antennes de l'INRAP, selon les ressources archéologiques
présentes alentour.
En
conséquence, je propose les thèmes suivants:
Thème
1
|
Thème
2
|
|
Cinquième
|
Repères
historiques et géographiques
|
Mythes
et mythologie
|
Quatrième
|
Citoyen
et citoyenneté
|
La
Religion
|
Troisième
|
La
Guerre
|
Le
Pouvoir
|
On
remarque que, par rapport aux programmes de 2009, les notions
relatives à la vie privée n'apparaissent pas dans ces propositions
de thème (sauf peut-être pour les deux thèmes de 4è). Elles n'en
sont pas pourtant rejetées, et pourront être travaillées avec
profit, en contexte, lors d'une visite au musée, sur un site
archéologique, lors d'un travail avec des services d'archives...
Si
la situation reste la même pour la répartition des options, le grec
- je préviens de suite le lecteur que, n'enseignant plus le grec
depuis sept ans maintenant, mon propos sera plus général et détaché
– le grec, donc, ne serait à nouveau commencé par les élèves
qu'en classe de troisième, ce qui limite les possibilités de
construction d'une progression linguistique. Il faudra donc se
concentrer sur l'acquisition d'un lexique de base, de la morphologie
dite régulière et de la maîtrise d'une chronologie et d'une
géographie permettant de lire les textes plus facilement.
Rappelons
enfin, mais je ne l'ai jamais pratiquée, la possibilité de
travailler en ECLA (Enseignement Conjoint des Langues Anciennes).
Propositions
pour le lycée
Si
tout a été fait comme attendu au collège (cela inclut la question
du respect des horaires, la présence continue d'un enseignant de
langues anciennes....), un élève qui poursuit les langues anciennes
au lycée aura une base linguisitique plus assurée, car travaillée
sur des textes adaptés et variés, et une bonne connaissance du
vocabulaire et des structures syntaxiques de base, ainsi qu'une
connaissance géographique et historique simple mais assurée de
l'Antiquité.
Il
s'agira alors non de procéder à une redite à peine retouchée des
programmes du collège, mais à un approfondissement, en s'appuyant
plus spécifiquement encore sur les textes d'auteurs dits classiques.
Si l'on préfère, il s'agira de réserver au lycée l'étude du
"canon", dans ce qu'il a de plus classique.
Naturellement,
les auteurs du "canon" (Cicéron, César, Tite-Live,
Virgile, Horace...) auront été lus, pour certains, en extraits, au
collège. Mais, au lycée, il s'agira de proposer une étude
systématique et ordonnée de ces auteurs, notamment dans la filière
littéraire, où on gagnerait, pour tous les bénéfices
linguistiques et culturels mentionnés en introduction et établis
par les récents rapports de l'IG ou du commissariat au plan, à
rendre l'étude d'une langue ancienne obligatoire. Ici, les langues
anciennes, au côté de la littérature, des langues vivantes, de
l'histoire-géographie, de l'histoire des arts et des sciences,
peuvent permettre de reconstituer une filière littéraire dont tous
les chiffres actuels montrent la déshérence.
Doit-on
envisager des programmes différents selon les filières? Je le
pense.
Autour
d'un tronc commun constitué d'oeuvres complètes (deux par an), le
lycéen pourrait suivre des modules d'étude plus particulièrement
dédiés à sa filière. On pourrait imaginer un travail sur
l'histoire des sciences en filière scientifique, naturellement un
module d'histoire littéraire (histoire des genres littéraires et
oeuvre supplémentaire) en filière littéraire, des textes
techniques et rhétoriques en filière commerciale (générale ou
professionnelle). Là encore, les accompagnements de programme et les
travaux mis en ligne sur Eduscol suite aux rencontres Langues
Anciennes, Mondes modernes seront d'une aide précieuse. Ce
travail peut aussi se faire en collaboration avec le Supérieur, pour
créer une filière permettant de redynamiser les effectifs.
Ce choix de l’œuvre complète peut paraître surprenant, mais il peut être riche car il permet un travail approfondi sur la langue, sur le contexte de l'écriture, sur la réception à différentes époques, sur la question de la traduction. Il peut aussi permettre un travail de production: édition numérique avec traduction personnelle, édition annotée, édition enrichie, rédaction de notices numériques, performances (organisation de lectures publiques...) qui peuvent être organisées facilement en lycée.
Ce choix de l’œuvre complète peut paraître surprenant, mais il peut être riche car il permet un travail approfondi sur la langue, sur le contexte de l'écriture, sur la réception à différentes époques, sur la question de la traduction. Il peut aussi permettre un travail de production: édition numérique avec traduction personnelle, édition annotée, édition enrichie, rédaction de notices numériques, performances (organisation de lectures publiques...) qui peuvent être organisées facilement en lycée.
Conclusion
Les
langues anciennes sont un domaine de connaissances riche et fertile,
propre à susciter l'intérêt des élèves, permettant à ceux-ci,
dès le tronc commun, de développer un regard distancié sur le
monde, à percevoir l'épaisseur du temps du fait de la constante
réécriture par les modernes, chacun à leur époque, de
l'Antiquité. Elles doivent permettre le développement d'une culture
commune, d'une culture européenne et, notons-le, offrent des
débouchés professionnels multiples. Leur exclusion du tronc commun
ne peut donc reposer donc sur des arguments pédagogiques ou
didactiques, à partir du moment où les programmes s'inscrivent dans
la démarche imposée par le socle commun, au vu de tout ce qu'elles
peuvent apporter aux élèves. Elle tient davantage, me semble-t-il, à des réflexes passéistes,
(1)
Baillargeon, Normand, L'Education, GF Corpus, 2011, p. 259 à
261
Rey,
Olivier, Compétences: chercheurs et praticiens parlent-ils de la
même chose? Article du carnet de recherche Eduveilles, 2 mars
2015.
(2)
Les Thèses de Besançon sont l'acte de naissance de la
CNARELA. Il s'agit d'un document qui prend acte des transformations
de l'enseignement secondaire et qui vise, par la définition de
nouveaux objectifs et de nouvelles dynamiques d'apprentissage, à
amener l'enseignement des langues anciennes à prendre sa place dans
ce nouveau secondaire. Ce texte, très moderne, date de 1979. Voir
l'article du carnet de recherche de Philippe Cibois: "La réforme
Fouché (1963) et les Thèses de Besançon (1979)".
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